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qu’on se plaît à les dire. Ils sont hauts, mais pas autant que je me l’étais imaginé. Et puis, quand on se tient sur le toit de ces édifices et qu’on regarde en bas, on aperçoit de petites fourmis qui s’agitent, empressées. C’est amusant, surtout si l’on s’arrête à penser qu’une de ces fourmis a conçu et bâti cet immense bloc de pierre ».

À l’Hôtel de ville, la réception est chaleureuse. Nous écoutons le Maire à qui répond Gabriel Hanotaux. Au Board of Trade, les trois chambres de commerce, réunies pour accueillir la mission, agitèrent la question des relations économiques.

Puis ce fut au Mount Royal Club, le déjeuner offert par le sénateur Dandurand. Le repas fut pétillant. Chose remarquable, il n’y eut pas de discours. On porta deux toasts, l’un au roi d’Angleterre, l’autre au président de la République française.

Dans l’après-midi, le Comité France-Amérique de Paris et la section canadienne tinrent, sous la présidence de M. Hanotaux, une réunion en vue d’établir les assises d’une institution durable.

Puis, le Consul général de France reçut la