La conversation s’achève sur quelques personnalités du monde littéraire.
Maurice Barrès d’abord. C’est un esprit supérieur. Il viendra peut-être au catholicisme. Je le crois. Il est très encensé. Il n’a pas, devant la louange, le contre-poids de la religion, et cela peut être un obstacle à se courber dans la foi. Il y viendra pourtant.
Voyez aussi Paul Bourget qui est un écrivain très fort, porté vers le monarchisme. Je crois que la monarchie triomphera un jour ; pour le moment, devant les intérêts de l’Église, toutes les forces doivent s’unir et combattre.
— J’ai été frappé par une réflexion de mon professeur de littérature sociale au Collège des Sciences sociales, Charles Brun. Il vous a cité longuement, disant que s’il convenait de parler des romanciers naturalistes, une part devait être faite aux idéalistes.
— Les romanciers comme Zola, rétorque M. Bazin, n’aiment pas le peuple. La France de Zola serait insupportable. Il faut aimer pour décrire.