— Firmin Roz concluait ainsi un chapitre de son Énergie américaine : « Ne bureaucratisez pas la vie ».
— C’est absolument cela : la bureaucratie tyrannique.
— Vous avez aussi parlé de l’incompétence de la démocratie.
— Oui. J’en ai fait une sorte de pamphlet. J’ai voulu dire des vérités. Voyez-vous, la démocratie, c’est Narcisse, Narcisse qui se regarde, qui se contemple. Il faut tâcher d’en tirer quelque chose.
— Il est curieux, repris-je en changeant de sujet et pour revenir à la littérature, d’avoir vu si liés, si amicalement unis, les quatre grands critiques de l’Académie française. Vous dites Lemaître votre ami. Vous aimez Doumic et Doumic vous le rend au centuple. Quant à Brunetière…
— Brunetière m’aimait bien ; cependant, il ne lui plaisait guère de me voir à la Revue des Deux-Mondes. Il jugeait mon genre un peu débraillé et que, en me pliant à la discipline de la Revue, je me contraignais pour