Car il y a la vertu que l’on couronne périodiquement. Les académiciens compulsent de volumineux dossiers et décernent des prix. Puis, ils prononcent des discours où ils exaltent le dévouement des humbles et les inépuisables ressources de la charité. Ainsi l’a voulu M. Montyon, fondateur des prix.
M. Montyon n’a jamais eu de chance. Le succès bouda son œuvre littéraire et l’auteur peu lu, poursuivi jusqu’en outre-tombe par la guigne, ne laissa même pas une image d’après quoi l’on pût faire son monument. On trouva pourtant un bonhomme qui, lui ressemblant comme un frère, voulut bien, moyennant deux cents francs, poser et être pour la postérité M. Montyon.
Et l’Académie se referme sur le dictionnaire qui est ce qu’il y a chez elle de plus immortel.
Les sections de l’Institut tiennent chaque année une séance annuelle. De l’Académie des Sciences et de l’Académie des Sciences