Première manière. — En automne : août, septembre, octobre. La ligne de fond se tend de la manière indiquée par la figure 127. À l’extrémité de la ligne se met une forte pierre qui la retient au fond de l’eau, par 3 à 4 brasses de profondeur, car les poissons se prennent, en moyenne, à 3 brasses sous l’eau. Cette grosse pierre ou câblière maintient une ligne qu’amène un flotteur à cinq pieds sous l’eau. Cette précaution est nécessitée pour que les bateaux circulant n’entraînent pas la ligne. Ils voient parfaitement les lièges ou bouées supérieures, qui sont espacés de 50 mètres à peu près._fig_128.jpg)
Fig. 128. — Bricole ordinaire. Les empiles sont espacées entre elles de 6 en 6 mètres, et l’on en met 10 entre deux flotteurs.
Les hameçons que l’on emploie sont des bricoles (fig. 128), et on les passe sous la dorsale des petits poissons vifs, ou en plein quartier d’une forte esche avec lesquels on amorce exclusivement, car la principale capture cherchée est celle du gros poisson. Ce sont des pêches de grand fond.
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Fig. 129. — Ligne de fond, de printemps.Deuxième manière. — Printemps : mars, avril et mai. Ici, la ligne de fond ou ligne dormante, comme ils l’appellent, est tendue droite, de manière que les hameçons se trouvent sur une seule ligne ; mais les fils qui soutiennent la ligne entre deux eaux n’ont que cinq à six pieds. Deux grosses câblières frappées à chaque extrémité de la ligne la retiennent en place.
À cette époque de l’année on n’emploie plus les bricoles, mais des hameçons simples que l’on enfile, de même, suivant la nature des esches.
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Troisième manière. — Été : mai, juin, juillet. La ligne de fond prend le nom de ligne dormante : elle n’est plus tendue entre deux eaux, elle porte
