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de lichtfield.



L’ÉDITEUR AU LECTEUR.


Et moi, cher lecteur, je ne puis résister à vous ramener quelques momens encore au milieu de cette aimable famille, en vous apprenant comment tous les événemens et les détails que vous venez de lire, sont parvenus à ma connoissance et à celle du public.

Des affaires particulières m’ayant appelée à Berlin, je fus recommandée par M. de Kateh… gentilhomme russe, au comte de Walstein, qu’il avoit connu lors de son ambassade en Russie.

Le comte me présenta à son épouse, à sa sœur. Cette charmante famille me combla de politesses, et me rendit le séjour de Berlin si agréable, que j’y passai près de deux années. Je vécus avec eux pendant tout ce temps-là dans la société la plus intime, sans y éprouver jamais un seul instant d’ennui. La conversation du comte, toujours variée,