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de lichtfield.

de vous retrouver à Londres, ou d’apprendre après demain que vous y êtes encore. Adieu, mon cher Lindorf ; soyez heureux autant que vous pouvez et devez l’être, avec la plus aimable des femmes. Je vais en chercher une qui lui ressemble, et dont le cœur ne soit pas engagé. Si le séjour et les plaisirs de Newmarket ont l’effet que j’en attends, vous aurez bientôt de mes nouvelles. Donnez-moi des vôtres, et ces détails que vous m’avez promis, non point à titre d’explication, je n’en ai plus besoin, mais comme une confidence bien intéressante pour votre ami et celui de Matilde. Vous avez des torts avec elle, dites-vous ; elle seule a droit de se plaindre. Ah ! Lindorf, heureux Lindorf ! courez, voyez-la ; et ces torts seront les derniers de votre vie.

Ch. de M. »


À peine eus-je fini ce billet, que je