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sa sœur ; mais deux jours après notre arrivée, je venois de me lever, et j’allois passer chez lui, lorsque son laquais me remit de sa part un paquet cacheté, dans une enveloppe à mon adresse. Surpris de cet envoi, au moment où nous devions déjeûner ensemble, j’allois entrer chez lui avant même de l’ouvrir, mais on me dit qu’il venoit de sortir, et qu’il ne reviendroit que pour le dîner. Mon étonnement augmenta ; j’ouvris le paquet, non sans quelque émotion : elle devint plus forte encore lorsque je vis qu’il renfermoit une lettre ouverte, qui paroissoit en contenir une autre adressée à Manteul, avec le timbre de Dresde. C’étoit sans doute la réponse de sa sœur et une lettre de Matilde ; mais pourquoi ne pas me l’apporter lui-même ? Malgré mon impatience de lire, je commençai par quelques lignes que Manteul avoit écrites dans l’enveloppe. La voici, dit Lindorf, en prenant des papiers