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de lichtfield.

prie de monter dans ma chaise de poste. J’ai des ordres positifs de votre tante de vous ramener à Dresde, et je ne pense pas que monsieur ait le droit de s’y opposer.

C’est ce que nous verrons dans un moment, monsieur, lui dis-je froidement en soutenant Matilde, que tant d’émotions l’une sur l’autre avoient privée de ses sens, et qui se laissoit tomber sur moi sans connoissance.

Je la soulevai et l’emportai dans la maison de poste. Je la posai sur le premier lit que je trouvai, et la recommandant à plusieurs personnes que le bruit avoit rassemblées, je ressortis tout de suite ; et, l’épée à la main, comme monsieur de Zastrow, j’allai au-devant de lui. Il vouloit absolument entrer ; deux ou trois hommes le retenoient de force. Dès que je parus on le laissa libre, et je m’éloignai de quelques pas avec lui : nous entrâmes dans un petit jardin.

Monsieur le baron, lui dis-je, vous