et vous conduire tous les deux au bonheur. Renoncez-donc à de vains scrupules, et préparez tout pour ce charmant lien. Parlez à Matilde, parlez à ma tante : vous n’aurez pas besoin de beaucoup d’efforts avec la première ; ma tante sera peut-être plus difficile. Elle destinoit sa nièce à un neveu du défunt baron de Zastrow, héritier de ses biens et de ses titres ; mais je lui écrirai. Elle aime trop ma sœur pour ne pas renoncer à cette idée et consentir à son bonheur. D’ailleurs, elle vous connoît, et vous reçoit assez bien pour que vous puissiez espérer son aveu.
» Adieu, mon cher Lindorf ; répondez-moi tout de suite. Il me tarde de savoir si j’ai pu vous convaincre que vous êtes tel qu’il le faut pour être le frère, et le frère chéri de votre ami. »
P. S. « L’intendant de ma terre de Walstein étant mort depuis peu, je