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treprendre les négociations les plus difficiles, et de remplir avec le plus grand succès le poste brillant qu’il occupe encore aujourd’hui.

» Dès notre arrivée à Berlin, il m’avoit présenté chez sa tante, madame la baronne de Zastrow, celle chez qui la jeune comtesse Matilde demeuroit depuis sa naissance. Veuve depuis quelques années et n’ayant pas d’enfans, elle regardoit cette nièce comme sa fille et son unique héritière. Le comte chérissoit aussi sa petite sœur, pour laquelle il avoit les soins du père le plus tendre. Il m’en parloit souvent à Ronebourg, et ne me cachoit point qu’il verroit avec plaisir que je m’attachasse à elle, et qu’un lien de plus vînt cimenter notre amitié. Je trouvai Matilde charmante ; mais elle avoit à peine treize ans. Ce n’étoit encore qu’une fort aimable enfant, avec qui je jouois avec plaisir, mais qui ne m’inspiroit pas ce que m’avoit inspiré Louise. Cependant, comme mon cœur étoit alors parfaite-