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CAROLINE
DE LICHTFIELD.
Suite du cahier de Lindorf.
« Ma fureur s’éteignit à l’instant même. Je jetai loin de moi l’arme meurtrière, et, me
précipitant sur mon ami, je cherchai à arrêter avec mon mouchoir le sang qui sortoit de sa
blessure. Le coup avoit donné dans le visage ; plus de la moitié d’une joue étoit emportée. Il
me dit qu’il croyoit avoir le genou fracassé, mais qu’il sentoit que ses blessures n’étoient pas
mortelles.
» Je m’efforçai de le relever à demi, de l’appuyer contre un arbre, et de lui donner tous les secours que le lieu