quand vous apprendrez… Mais pas un mot de plus jusqu’à ce que je vous revoie. J’espère vous trouver heureux ou bien près de l’être : voilà du moins un bonheur dont je suis sûr, et qui peut me suffire. Adieu. Si vous parlez à Elle de votre ami ; si elle sait qu’elle a remplacé ma sœur, dites-lui que j’ai déjà pour elle les sentimens d’un frère. Peut-être aurai-je bientôt une amie à présenter à Matilde. Qu’elle la rende sensible comme elle, qu’elle vous aime comme vous méritez de l’être, et je n’aurai plus rien à désirer. »
P. S. « Si vous n’étiez pas amoureux, j’aurois peine à vous pardonner deux étourderies ; la première, est de n’avoir point daté votre lettre. Je ne sais ni combien elle est restée en chemin, ni où vous êtes à présent. J’imagine que c’est toujours à Berlin, et je vous écris à votre adresse ordinaire. L’autre est de ne pas me dire un mot de la mort de votre