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de l’auteur.

sembloit attaché à la première. Il ne faut pas fatiguer le bonheur ; il s’échappe si facilement ! Celui qui a toujours accompagné Caroline depuis son apparition, se seroit peut-être évanoui sans retour, si je lui avois donné bien des frères ou des sœurs. Cela auroit déplu, parce qu’on ne plaît pas toujours, et la pauvre sœur aînée auroit été enveloppée dans la proscription. Un demi-succès m’auroit, je crois, stimulée à tâcher de faire mieux : celui-là m’a découragée, ou plutôt j’ai voulu en jouir sans crainte de le perdre. La nombreuse famille étrangère que j’ai adoptée n’a pas nui à Caroline ; elle est restée l’enfant gâté du public, quoiqu’il y en ait qui valent bien mieux à mon gré. Les charmans Tableaux de Famille, Marie Menzikoff,