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préface

brité, je veux que Caroline, qui fait encore aller tous les autres, porte aussi mon nom en toutes lettres.

Ce seroit, je crois, le moment de répondre à l’obligeant reproche qu’on m’adresse sans cesse, de traduire au lieu de composer. Il suffiroit peut-être d’un seul aveu assez humiliant à faire, mais que je dois à la vérité, c’est que je manque de ce don du génie, de cette imagination créatrice qui fait inventer des situations nouvelles, des événemens frappans ou intéressans, des caractères originaux ; enfin de tout ce qui entre ou doit entrer dans la composition d’un bon roman. Il faut pour m’inspirer que quelque chose, soit en réalité, soit en récit, me saisisse, m’électrise. Alors je puis peut-être développer