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de l’auteur.

roman de Werther, me demanda mon manuscrit, que j’avois écrit uniquement pour amuser une vieille parente à qui je donnois tous mes soins, et je ne songeois pas à le publier. Il le fit imprimer sans me le dire et sans nom d’auteur, en ajoutant seulement au titre : Publié par le traducteur de Werther. Plusieurs personnes ont cru, d’après cela, que c’étoit moi qui avois traduit Werther, et je saisis cette occasion de détruire cette erreur : c’est M. George d’Eyverdun, l’ami dévoué du célèbre Gibbon, dont il est tant question dans les Mémoires de ce dernier[1], et j’étois alors cette madame de Crousas qu’il veut

  1. Voyez Mémoires de Gibbon, vol. 2, page 402.