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de l’auteur.

Dès lors je n’ai rien à craindre, et je présente Caroline avec la douce assurance qu’elle sera bien reçue, et qu’elle retrouvera les bontés, la même indulgence. Les François ne sont point aussi légers qu’on se plaît à le dire ; ils aiment toujours ce qu’ils ont aimé une fois. S’ils ont quelque temps perdu de vue les objets de leur affection, ils les retrouvent avec transport ; et j’ose croire, j’ose espérer que le noble et vertueux Walstein, la bonne et sensible Caroline, Lindorf, Matilde, etc. leur plairont encore, quoique ce ne soient pas de nouvelles connoissances.

Un autre motif m’a décidée à céder au désir de mon libraire pour donner cette nouvelle édition. De tous les ouvrages que j’ai publiés,