Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et, sans attendre la réponse, il saisit son chapeau et son manteau, prit le bras de la petite, et sortit du cabinet assez rapidement.

— C’est intolérable ! s’écria Mme Ardant en s’emparant d’une poire qu’elle se mit à peler majestueusement.

Les trois autres sentaient leurs paupières alourdies. Des larmes leur montaient aux yeux en songeant aux choses évanouies.

— Du thé, Joseph ! cria la comtesse Lupanoff au garçon qui s’avançait et qui salua en recevant les ordres de celle qui venait de dévoiler assez clairement, en l’appelant par son nom, que ce n’était pas la première fois qu’elle se montrait dans l’illustre taverne.

Cinq minutes s’écoulèrent. La conversation languissait. Le chasseur s’avança.

Qu’est-ce ? interrogea la marquise.

— Faut-il une voiture pour ces dames ?