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LA NOURRICE SÈCHE
ans la rue Chauveau-Lagarde demeurait,
il y a quelques années,
Mme de Rutchair. Comme c’était
une vieille coquine, une vieille gueuse,
une vieille entremetteuse, on épuisait
toutes les finales en euse pour dépeindre
cette tête de procureuse, et cet embonpoint
normand, sentant le lard rance à une
lieue à la ronde. Du reste, on n’usait de la
donzelle que lorsqu’on ne pouvait s’en
dispenser.
Elle exerçait l’ignoble profession depuis