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LE NÉCESSAIRE ET LE SUPERFLU


À la Révérende Mère Marie de la Croix,
au couvent des Ursulines



Vous m’avez priée, ma chère Mère, de vous tenir au courant des plus futiles événements de mon nouveau genre d’existence. Vous avez eu la bonté d’ajouter que tout vous intéresserait dans ma vie. Voici, heure par heure, ce qui s’est passé depuis le jour de ma sortie de notre pieuse maison.

Je ne sais pour quel motif ma cousine,