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S. A. I. et R. le grand-duc de Wurtzbourg[1] (Confédération du Rhin), poste qu’il occupa jusqu’au 10 décembre 1812, date de sa mise en disponibilité. — Il fut rappelé à l’activité, comme colonel chef d’état-major de la 2e division du 3e corps de cavalerie, en avril 1813. Il commanda le département de la Loire à dater du 2 mars 1814. Maréchal de camp le 23 août 1814, il resta sans emploi jusqu’à l’année suivante. Il fut rappelé à l’activité en 1815, devint aide de camp de Napoléon qui le nomma général de division le 15 juin 1815 (veille de la bataille de Ligny) ; mais ce dernier grade ne fut pas confirmé[2].

Le général Montholon avait fait onze campagnes au cours desquelles il s’était brillamment distingué, notamment en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, à Ratisbonne et à Wagram. Il avait reçu cinq blessures.

Il partit pour Sainte-Hélène le 17 juillet 1815, et ne rentra en France que le 18 octobre 1821, plus de cinq mois après la mort de Napoléon qui l’avait choisi pour exécuteur testamentaire, avec les généraux Bertrand, Gourgaud et M. Marchand.

Il avait été rayé des contrôles de l’armée à dater du jour de son départ pour Sainte-Hélène et consi-

  1. L’archiduc d’Autriche Ferdinand, ex-grand-duc de Toscane.
  2. Archives de la Guerre : Relevé manuscrit des officiers généraux (Voir Mazas, Histoire de l’ordre de Saint-Louis, tome II, page 102, en note).