Page:Montholon - Souvenirs de Sainte-Hélène, 1901.pdf/118

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le bétail souffrait beaucoup de la traversée de la côte d’Afrique à Sainte-Hélène, il était en mer trois semaines ; on le mettait en pâture, mais il n’en devenait pas plus gros.

Comme il n’y a pas de moulin dans l’île, on transportait du Brésil le blé en farine ; elle prenait un mauvais goût à fond de cale et arrivait plus ou moins avariée. Il en résultait que nous avions toujours du mauvais pain. L’Empereur disait que c’était une grande privation pour des Français, et c’en était une grande pour lui.