Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
mort ? Pourquoi, mon Dieu ! m’avoir conservé la vie, cette vie qui ne peut plus être pour moi qu’un supplice ?… Pourquoi ? En châtiment ? J’aurais injustement agi ?… Alors il y a un Dieu, et qui juge ?
Non, c’est un mauvais dieu plutôt, un dieu sauvage et lâche, un dieu qui hait.
Ou rien ?… Le ciel vide…
Oui : rien là-haut et, ici-bas, de pauvres hommes, au milieu d’un univers aveugle.
FIN
Paris et Marseille,
Juin-décembre 1919.
Paris. — L. Maretheux, imprimeur, 1, rue Cassette. — 9915