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La Nature à l’Histoire emprunte ses effets,
Qu’événements, et frondaisons, la rouille mange.
Tout se pénètre, tout communique et s’échange :
Le Bois a son feuillage, et le Siècle a ses faits.

Ce malade immortel : le Temps, a deux chevets
Dont le dais est de pourpre, et, la marche, de fange ;
En quoi l’un a péché, c’est l’autre qui le venge :
La Révolte est funeste, et l’Hiver est mauvais.