Page:Montesquiou - Les Perles rouges, 1899.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

I


PERLES ROUGES


Mes vers ont reflété votre Miroir, ô vasques
Dont l’orbe s’arrondit tel qu’un clair bouclier ;
Vos Glaces, Galerie, où rien n’ose oublier,
Et dont le cœur est plein de plumes et de casques.

Tous les paniers géants, les justaucorps à basques
Dans ce double cristal vont se multiplier ;
Et des perles en pleurs, des larmes en collier
Roulent au bord des yeux, lorsque tombent les masques.