sa liberté, que lorsqu’il déchire & qu’il dévore.
Au chapitre troisieme du même livre : Pendant que les princes Mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent, la religion, chez les princes chrétiens, rend les princes moins timides, & par conséquent moins cruels. Le prince compte sur ses sujets, & les sujets sur le prince. Chose admirable ! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d’objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Au chapitre quatrieme du même livre : Sur le caractere de la religion chrétienne & celui de la mahométane, l’on doit, sans autre examen, embrasser l’une & rejeter l’autre. On prie de continuer.
Dans le Chapitre sixieme : M. Bayle, après avoir insulté toutes les religions, flétrit la religion chrétienne : il ose avancer que de véritables chrétiens ne formeroient pas un état qui pût subsister. Pourquoi non ? Ce seroient des citoyens infiniment éclairés sur leurs devoirs, & qui auroient un très grand zele pour les remplir ; ils sentiroient très bien les droits de la défense naturelle ; plus ils croiroient