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il ne faut point mettre d’avant-corps aux piédestaux des colonnes, qui sont le long du mur, comme tores, réglets et autres.

1. Ainsi, quand une face de bâtiment est sur une rue large, l’autre ace, sur une rue étroite, il faut diminuer la corniche de la rue étroite à proportion.

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975 (405. I, p. 372). — Voyez ce que j’ai dit, dans mon ouvrage sur le Goût sur le clair-obscur dans 5 la peinture, sculpture, architecture.

976 (406. I, p. 372). — Ce qui fait paroître la plupart des églises d’Italie grandes, c’est leur obscurité : car, dans la lumière, on voit mieux les limites. On dit que cela donne plus de recueillement 1o et de respect. Les vitres peintes ôtent encore le jour. Il ne vaut pas la peine de les y laisser : car elles sont mal peintes, les Italiens n’ayant jamais réussi à cet art comme les François. C’est qu’il est plus ancien que le renouvellement de la peinture en ô Italie.

977(407. I, p. 372). — Avec une ficelle au bout de laquelle il y a un plomb, en montant avec une échelle, on mesure toutes les pièces d’architecture ; non seulement la hauteur, mais la saillie, qui est 3o d’une grande attention. Car, si la peinture, qui n’est qu’une imitation, s’attache si fort à faire fuir ou avancer les corps, que sera-ce de l’architecture ?

978* (2037. III, p. 335).— M. de Forcalquier m’a si bien tourné la tête sur l’approbation que V. Ex. a 15 donnée à mon gros livre, que je prends la liberté de l’en remercier. Il faut bien qu’elle nous encourage