assis en un lieu. Il la faut voir de tous les côtés, de loin, de près, en haut, en bas, dans tous les sens. On ne voit les tableaux que d’un point de vue ; mais les statues se voyent de plusieurs ; ce qui fait la difficulté des sculpteurs (sic). 5
971 (401. I, p. 3yo). — Vous ne sauriez trouver un tableau du Dominiquin, du Guide ou du Carrache, mal dessiné. Ils sont comme Rousseau, qui ne put jamais mal versifier. Vous ne sauriez presque trouver un tableau de l’École de Venise où il n’y ait 1o quelque chose à redire du côté du dessin.
972(402. I, p. 370). —Je sens bien quatre sortes de contours : ceux des femmes, qui sont ronds, pleins de chair et point ressentis ; ceux des hommes nobles, qui approchent de ceux des femmes et sont 15 comme ceux de l’Apollon : grands, ronds, peu ressentis ; ceux des hommes puissants, comme ceux de l’Hercule, qui sont ressentis, mais pleins de chair, grands, ronds, et dominent (?) sur d’autres moindres ; ceux des vieillards, qui sont ressentis, io secs et aigus. Ceux des hommes rustiques, qui sont pleins de chair, mais grossiers, confus, incertains, en grand nombre, et qui n’ont rien, les uns plus que les autres, ce sont ceux des hommes de travail. D’un côté, les sucs grossiers de leur nourriture les = ;, rendent épais, et, d’un autre côté, la fatigue et le travail donne (sic) des plis à leurs parties. Ainsi on voit leurs mains et leur visage ridés, marqués, divisés en petites parties ; idem, du reste de leur