Dieux en relevant leurs vices, soit qu’ils vinssent de la force ou de l’adresse. On a donc eu tort de critiquer Homère là-dessus, qui ne suivoit que sa théologie. L’adresse et la force sont une marque 5 de puissance, et c’est la puissance que les Payens honoroient dans leurs Dieux.
2137 (365.I, p. 354). — Les Anciens donnoient aux Dieux l’attribut principal (?) d’immortels. Ils ne disoient pas : les Dieux bons ; les Dieux puissants ; mais les Dieux immortels. C’est qu’ils regardoient cette qualité comme la qualité distinctive.
2138(416.I, p. 376). — La principale différence du système payen au nôtre, c’est que nous croyons les intelligences d’un ordre inférieur créées, et que les Payens, qui n’avoient pas d’idée de la création, les croyoient engendrées.
2139* (866. II,f°2). — Lilius Gyraldus dit que le Temple de Diane de Perse, à Castabalis, étoit fort renommé, parce que les vierges qui servoient dans ce temple marchoient nus pieds sur des charbons ardents, sans se faire aucun mal. Plusieurs auteurs disent que la même chose est arrivée sur le Mont Sorax, à une certaine famille de Hirpins, au Temple de Féronie. (Pline, Solin et Servius.) Pausanias assure ayoir vu ce miracle. — La preuve par le feu est donc bien ancienne.
2140* (869. II, f° 2 v°).— Les Arabes immoloient