2133 (Sp., f° 415 v°). — [Je remarque] que les fêtes du Japon sont plutôt civiles que sacrées, plus employées à la joye et à se visiter qu’aux exercices religieux : car ils ont une idée, qui me plaît beaucoup, que les Dieux se plaisent à voir les hommes 3 gais dans leurs jours de fêtes.
2134* (870. II, f° 2 v°). — Chez les Pédaliens, nation des Indes, il n’y avoit point d’ordre de prêtres institués, est-il dit dans le même extrait [de Lilius Gyraldus], page 76 ; mais celui qui passoit pour le plus 1o prudent immoloit les victimes. —C’étoit les quakers de ce temps-là.
2135 (729. I, p. 488). — Ces cérémonies des Égyptiens et autres peuples,. de porter en procession des membres humains ou des testicules, étoient contre 15 la pudeur ; mais elles n’étoient point absolument contre le bon sens. Des peuples qui ne croyoient point la création pensoient que la génération étoit le principe de tout, et ils adoroient cette faculté générative de la Nature, qui devoit être leur Dieu. Io Aussi mettoit-on Priape dans les jardins, comme le Dieu de la fécondité des plantes et de toute la nature.
2136*(868. II, f° 2). — Dans mon extrait du même auteur [Lilius Gyraldus], page 73, il dit que, chez les Lindiens, il y avoit de la piété à vomir des 25 exécrations contre Hercule, et on croyoit que, plus on lui disoit d’injures, plus il en étoit honoré. —Cela fait bien voir que les Payens croyoient honorer les