sterling, qui, à 4 pour 100, faisoient à peu près 4 millions de rentes à payer ; que le fonds d’amortissement et la liste civile faisoient à peu près 2 autres millions ; qu’il y avoit pour cela des fonds appropriés, 5 parce qu’à mesure qu’on a fait des dettes on a établi un fonds pour les intérêts, et, les intérêts ayant été réduits, on en a formé le fonds d’amortissement, qui, par conséquent, a aussi des fonds appropriés. La liste civile a aussi ses fonds appropriés, et il n’est
1o besoin, pour cela, d’aucun acte du Parlement, ni d’aucune levée sur le peuple. Or, pour les dépenses extraordinaires, comme pour l’entretien des troupes, qui sont des dépenses extraordinaires, il y a des fonds qui s’appliquent comme le Parlement veut, et
15 selon les circonstances : comme la taxe sur les terres, plus grande ou moindre, qui va à 5oo,ooo livres sterling, pour chaque shelling pour livre, et un droit (je crois) sur la bière.
2027 (259. I, p. 270). — Notre situation est infini2o ment plus heureuse que celle de l’Angleterre. Avec la taxe de 4 shelling par livre sterling sur les terres, elle ne lève que 6 millions sterling, et elle en doit trois d’intérêts1. Nous qui ne devons guère que 46 millions, monnoye de France (car, avant la réduction 1. Elle ne paye plus qu’un shelling par livre. Ce 7 novembre 1733, elle ne doit que 51 millions sterling, à 3 pour 1oo. Même il y a de ces fonds qui finiront. Elle ne doit donc qu’un million et demi et 3o,ooo livres sterling, ce qui n’est que le quart de ce qu’elle lève.
(Elle ne les doit pas en 1734, mais pas plus de 48 millions et quelque chose.)