au but. Mad" Dacier ne savoit ce qu’elle admiroit. Elle admiroit Homère, parce qu’il avoit écrit en grec. M. de La Motte manquoit de sentiment, et son esprit s’étoit rétréci par le commerce de gens qui n’avoient que de la bavarderie, et eux ni lui 5 n’avoient aucun savoir ni aucune connoissance de l’Antiquité. Pour l’abbé Terrasson, les cinq sens lui manquoient. Boivin étoit un savant seulement. Pour le poète Gacon, on ne l’a jamais connu trop méprisable. 1o
1. J’ai mis cela dans le Discours sur la Différence des Génies. 1. Voyez page 119.
849 (8g5. II, f ° 10 V). — M. Pope seul a senti la grandeur d’Homère, et c’est de quoi il étoit question. Il est vrai que M. de La Motte a été entraîné dans les détails par Made Dacier même, qui les trouvoit tous dans Homère tout divins. ’5
850 (703.I, p. 478). — Je dis : « Les livres anciens sont pour les auteurs ; les nouveaux, pour les lecteurs. »
851 (251.I, p. 260). — Auteurs Grecs.— Ils avoient moins d’esprit que les auteurs romains. Plutarque, 2o presque le seul. Aussi avoit-il profité des Latins. Les Grecs ne connoissoient point l’épigramme, ni les Latins, jusqu’à Martial : les épigrammes grecques n’étant guère que des inscriptions, et on n’y connoissoit point Yacute dictum. Il me semble que les 25 Grecs étoient hardis pour le style et timides pour
la pensée. — M. dit qu’il est étonné que les Anglois admirent tant les Anciens, puisqu’il n’y a personne