frais, on n’a jamais fait dans le Royaume plus de 5oo,ooo francs de frais de contrainte, parce qu’on voyoit tous les huit jours quelles paroisses payoient ou non, et que l’ordre venoit d’ici, et non du rece5 veur des tailles ou l’intendant ; au lieu que, depuis, on a été à 7 ou 8 millions.
2014(258. I, p. 270). — Une loterie, dont les lots en argent, les billets en papier. Un cinquième (?) de gain. Les billets donnés en payement, puis repris 1o par une nouvelle loterie comme billets.
2015 (256.I, p. 264). — Il faut qu’il y ait une proportion entre l’État créancier et l’État débiteur1 : car l’État peut être créancier à l’infini, et il ne peut être débiteur qu’à un certain degré ; et, si l’on étoit par15 venu [à] passer ce degré, le titre de créancier s’évanouit.
20i6*(165o. III, f° 8). — Je vais donner des réflexions sur les fonds d’amortissement.
On vient de dire que les intérêts sont, en Angle2o terre, à 4 pour 100. Milord Bath m’a dit qu’on pensoit, en Angleterre, à les réduire à 3 et demi, d’abord, et, ensuite, à 3 ; ce qui élèveroit le fonds d’amortissement à 2 millions et feroit qu’on pourroit payer la dette de la Nation en un temps assez court, 25 à cause de l’intérêt de l’intérêt.
Or, j’examinerai la question, savoir qu’est-ce qui
1. *Mis dans les Loix.