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1931 (377. I, p. 35g). — Jai traité quelque part de la prohibition du mariage des enfants avec les pères et les mères, et j’en ai tiré l’origine et la cause de ce que f..... est un acte de familiarité.

1932* (233.I, p. 249). — Il n’y a que les mariages 5 qui peuplent. On les décourage en France, primo, en ce que les loix donnent de si grands avantages nuptiaux aux femmes que chacun craint de se marier, de manière qu’on se voit ruiné, si on survit à sa femme, ou qu’on voit les enfants ruinés, si on ne lui survit pas. ’°

Ce sont les hommes qu’il faut encourager aux mariages, et non pas les filles ; parce que la situation où elles sont les porte assez à se marier : l’honneur ne leur permettant de goûter des plaisirs qu’en commençant par le mariage. 15

Les pères sont également assez portés à faire cesser l’état périlleux de leurs filles.

Des loix sages devroient favoriser les secondes noces ; les nôtres les découragent. Il y a encore parmi nous ce malheur que la condition des gens qui ne 1o sont pas mariés est la plus favorable : ils jouissent de toute la faveur des loix, sans avoir les charges de la République. Le mariage est, d’ailleurs, défavorable, en ce qu’il décide des rangs et borne les conditions.

XX. PUISSANCE PATERNELLE. 25

1933*(1318. II, f°184.)— En considérant les hommes avant l’établissement des sociétés, on trouve