1907* (2090. III, f° 346). — Extrait de la t Gazette d’Ulrecht », du 5 mai 1750.— On a inséré une lettre de M. le baron de Spon à M. le chancelier d’Aguesseau, sur le Code du roi de Prusse, qui est ridicule par la bassesse des flatteries. Il y est dit, 5 entre autres sottises, que le Roi a voulu qu’on ne jugeât pas les affaires par le Droit romain, mais uniquement par son Code, et, au pis aller, par la raison et l’équité naturelle. — C’est un beau pis aller, et qui vaut bien autant que le Code, pour le moins. 1o
1908* (156o. II, f° 450). — Le Droit des gens s’établit parmi les nations qui se connoissent, et ce droit doit être étendu à celles que le hasard ou les circonstances nous font connoître : règle que des peuples policés ont très souvent violée. ,5
1909(25. I, p. 18). — Ce nombre infini de choses qu’un législateur ordonne ou défend rendent les peuples plus malheureux, et non pas plus raisonnables. Il y a peu de choses bonnes, peu de mauvaises, et une infinité d’indifférentes. 2o
1910(85.I, p. 78). — Comme il ne faut point de préceptes de religion puériles, il ne faut pas de même de loix vaines et sur des choses frivoles.
1911 (278.I, p. 3o5). — Pr1nc1pes Fondamentaux De Pol1t1que. 25
Principe premier. — Le Législateur ne doit point compromettre ses loix. Il ne doit empêcher que