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fauteuil et dit : « Je suis perdu ! » Il jugea qu’il (sic) avoit des intelligences dans son armée. Ajoutez à cela la balance du Boccalini, où l’Espagne est toujours plus légère.

5 1896 (834- I, p. 535). — Les Allemands ont cela de bon : ils savent se rallier ; mais ils ne peuvent faire si bien tout seuls que joints avec une nation qui ait plus de pointe, comme les Anglois ou même les Espagnols ; il n’ont pas cette pointe et cette force 1o d’attaque des autres nations.

Le grand nombre de nos officiers contribue à nous donner cette pointe : tout notre premier rang est officiers (sic).

1897 (746. I, p. 493). — Voir la proportion de ce 13 que la France auroit de troupes sur celle des revenus, la comparant avec le pied de troupes et les revenus du roi de Prusse.

1898 (1349. II’ f0 194). — H est démontré qu’il ne peut plus y avoir en France un grand homme de

2o guerre. C’est que personne ne fait ce qu’il doit faire. Le général ne communique rien de ce qu’il fait aux officiers généraux ; le secret est entre lui et le maréchal des logis de l’armée et le major général. Mais, si l’on ne forme pas de bons officiers généraux, où

25 trouvera-t-on un général ? Il y a plus. C’est que le général lui-même ne se forme pas, parce que la Cour veut faire son métier. Idem, des ministres.