XII. POLITIQUE FRANÇOISE.
1875’(152.I, p. 132). —Il n’est point de l’intérêt de la France de faire une alliance offensive et défensive avec l’Angleterre. Le secours de la France est 5 prompt ; mais celui de l’Angleterre est long et incertain à cause des délibérations. Il est vrai que la France est plus exposée que l’Angleterre, et qu’ainsi elle a plus souvent besoin de secours.
1876(428. I, p. 383). — Grande maxime pour la
1o France d’obliger l’Angleterre d’avoir toujours une
armée de terre. Cela lui coûte beaucoup d’argent,
l’embarrasse par la méfiance qu’elle a contre cette
armée, diminue d’autant les fonds pour la marine.
1877 (344. I, p. 342). — On dit : « Une ligue avec 15 les princes d’Italie ! » Mais comment se liguer avec rien ? C’est une ligue sur le papier. — Il n’y a que le roi de Sardaigne qui ait conservé la puissance militaire, et il la perdra encore si la neutralité de l’Italie et notre dégoût pour y faire des conquêtes 1o subsistent longtemps.
(Depuis ceci, notre dernière guerre en Italie a mis le roi de Sardaigne en état de maintenir plus que jamais sa puissance militaire1.)
1. C’étoit la guerre de 1733. Celle de 1741 a rendu la sottise paumée. Encore un coup de collier, nous le rendrons maître de l’Italie, et il sera notre égal.