C’est un métier qu’il ne peut jamais bien faire, et que, s’il faisoit bien, il lui feroit faire mal le reste.
1844(755.I, p. 495). — Un prince qui se fait chef de parti ressemble à un homme qui se couperoit un bras pour que toute la nourriture allât à l’autre. 5
1845 (162.I, p. 137). — Un prince qui pardonne à ses sujets ’, s’imagine toujours faire un acte de clémence, au lieu qu’il fait très souvent un acte de justice. Il croit, au contraire, faire un acte de justice lorsqu’il punit ; mais souvent il en fait un de tyrannie. 1o
1846 (1687 III, f° 34). — Je ne puis comprendre comment les princes croyent si aisément qu’ils sont tout, et comment les peuples sont si portés à croire qu’ils ne sont rien.
1847 (n85. II, f 86 v°). — Ce qui fait que les 15 princes ont ordinairement une idée très fausse de leur grandeur, c’est que ceux qui les élèvent en sont éblouis eux-mêmes ; ils sont les premières dupes, et les princes ne le sont qu’après.
Le maréchal de Villeroy parloit toujours au Roi 2° de ses sujets ; jamais de ses peuples.
1848* (883. II, f° 6). — Comme on doit être fidèle à sa patrie, on doit l’être à son prince ou aux magistrats qui la gouvernent.
1. J’ai mis cela dans le Journal.