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IX. DESPOTISME.

1817(369. I, p. 357). —Il n’y a point d’autorité qui ait moins de bornes que celle du prince qui succède à la République, après l’avoir abattue 1 : car 5 il succède à une puissance qui n’a point de bornes, qui est celle du Peuple ou de la République : car le Peuple n’a point dû ni pu limiter sa propre puissance. Aussi les roix de Danemark, les ducs de Toscane (qu’on ne sauroit proprement appeler 1o princes), ont-ils une puissance qui n’est limitée par aucun tribunal.

1818* (1432. II, f°2o6 v°). — Ce n’est point avec des déclamations qu’il faut attaquer le despotisme, mais en faisant voir qu’il tyrannise le despote même.

15 1819(671. I, p. 465). — Le despotisme s’accable lui-même.

1820(596.I, f° 446 v°). — Je disois : « Le gouvernement despotique gêne les talents des sujets et des grands hommes, comme le pouvoir des hommes 2o gêne les talents des femmes. »

1821 (670.I, p. 465). — Chez les monarques despotiques,

1. J’ai mis cela dans la République romaine.