pourroit pas subsister ; c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de bons Chrétiens. De même, lorsqu’on dit qu’une république de philosophes ne pourroit pas subsister, c’est qu’il ne peut pas y avoir une république de philosophes. Tout est mêlé. 3
1813* (155o. II, f° 247 v°). — Le chef des républiques est un magistrat civil. Le hasard et la nécessité donna un chef militaire (stathouder) à la Hollande, et elle fit de grandes choses. La République de Venise, avec le chef civil d’une noblesse héréditaire, ’° ne peut que tomber dans la langueur ; le GrandConseil est une assemblée de tyrans civils ; ils ne peuvent pas être de grands hommes, et ils empêchent les autres de le devenir.
1814(2o55. III, f° 341 v°). — Voyez au IId volume 15 Juridica, dans mon extrait de Vitriarius, mon astérisque, qui contient mes réflexions sur la question : Si le dictateur à Rome avoit la puissance souveraine, ou non ?
1815(785. I, p. 509). — Quand, dans une nation, 2o la naissance et les dignités ne donnent point d’empire, chacun cherche un empire naturel, qui est celui du mérite personnel.
1816(371. I, p. 358).— Quand, dans une république, il y a des factions, le parti le plus foible 25 n’est pas accablé plus que le plus fort : c’est la République qui est accablée.