grande couronne, et donnant des pensions aux officiers de cette cour), continuèrent, sous Cosme III, dans le temps que la Cour de Rome n’eut plus aucune puissance. Le testament de Charles IId est la seule grande chose où Rome ait eu part. Encore ne 5 sais-je si elle y en a eu.
IV. PUISSANCE DES ÉTATS.
1767 (638.I, f9 454). — Parmi les nations pauvres, les plus pauvres sont les plus puissantes. Parmi les nations riches, les plus riches sont les plus puissantes. 1o
1768* (957. II, f° 22). — Otez de l’esprit général d’une nation les sentiments d’honneur, de devoir, d’amour, vous faites le même mal que quand vous ôtez à un particulier tous ses principes1.
Et, quand vous aurez fait tout ce qu’il faut pour ’5 avoir de bons esclaves, il ne vous restera plus que de mauvais sujets.
1769 (63o. I, f° 453).— Le monarque d’un grand empire est un prince (?) qui a son argent comptant
à trois cents lieues de lui. 2o
1770 (271. I, p. 287). — Ce qui fait les forces de la France, c’est qu’elles se communiquent si bien qu’il
1. Mis dans les Loix.