villes, où une certaine jeunesse soit instruite aux belles-lettres, autant est-il dangereux de souffrir dans de petites villes des demi-collèges, qui éloignent les artisans et petits négociants de leur état, sans les mettre en chemin d’en remplir 5 bien un autre.
1758 (218.I, p. 239). — Collèges. — On reçoit dans les collèges une éducation basse. Je n’en puis rien dire de pis, si ce n’est que, ce qu’on en retire de mieux, c’est un esprit de bigoterie. Cent petites 1o trahisons que l’on fait faire tous les jours à un jeune homme contre ses camarades, les perfidies qu’on lui inspire, peuvent bien servir à entretenir une certaine règle extérieure dans ces maisons, mais elles perdent le cœur de tous les particuliers. 15
1759(582.I, f°444 v°). — Les vieillards qui ont étudié dans leur jeunesse n’ont besoin que de se ressouvenir, et non pas d’apprendre. Cela est bien heureux !
III. POLITIQUE. 2o
1760 (8.I, p. 5). — L’invention des postes a produit la politique : nous ne politiquons point avec le Mogol.
1761 (2207. III, ^464). — La politique, telle qu’elle est aujourd’hui, vient dç l’invention de la poste. 35