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faire adorer) ne pouvoit pas être plus ancienne chez les Grecs que le règne d’Alexandre, puisque sa folie à cet égard souleva si fort sa nation. Il y a apparence que cette manie passa de lui aux roix grecs, ses successeurs, et delà aux magistrats romains1. 5

1. Mis dans les Loix.

1547* (1518. II, f°23o). — Comme Galba, Othon et Vitellius furent faits, coup sur coup, empereurs par les soldats, et ces deux derniers, presque en même temps, on sentit, sous leur règne, un mal nouveau, qui n’avoit pas paru jusqu’alors, qui est le ’<’ pouvoir que diverses provinces et armées se donnèrent d’élire ; et, quoique ces empereurs ne fussent pas plus méchants que les autres, on leur a prodigué les noms de tyran, et on a fait tomber le malheur de la chose sur leurs personnes. 1 ?

1548 (24.I, p. 18). — Quand Commode fit son cheval consul, il se fit un grand affront : il ôta l’illusion des dignités, et même de la sienne.

1549* (1538. II, f» 240 vo). —Cette impuissance irritée qui inspira aux roix de Perse de donner des 2o prix à ceux qui inventeroient des voluptés nouvelles, fit établir à quelques empereurs des Romains une charge de tribun des voluptés, dont parle Cassiodore.

1550(98. I, p. 88). —Julien n’étoit point apostat : car jamais il ne fut proprement chrétien ; car on ne 25