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nous disent les faits sans entrer dans les causes, nous représentent les Romains, après la Révolution, comme un peuple tout neuf, et qui aimoit l’esclavage, parce qu’il sembloit le chercher.

5 1543* (1517. II, f° 23o). — On peut juger du séjour enchanteur de Rome par les Lettres de Cicéron dans son exil, et par les Tristes d’Ovide et ses Lettres du Pont.

1544(1399. II, f° 202).— Rome, esclave après Ti1o bère, Caius, Claude, Néron, Domitien : tous les coups portèrent sur les tyrans ; aucun, sur la tyrannie 1.

1545*(1515. II, f° 229 v°). — Cette idée de diviniser les hommes n’étoit pas nouvelle, et Caligula 13 n’avoit pas tant de tort que l’on s’imagine de trouver étrange que les Juifs ne voulussent pas placer sa statue dans son (sic) temple ; et ce prince, qui rioit si fort de ce qu’ils ne mangeoient pas de cochon, devoit regarder comme une pure opiniâtreté de 2o ce (sic) qu’ils ne vouloient point faire pour lui, ce que les peuples d’Asie et de Grèce avoient fait pour leurs magistrats romains.

Séjan portoit ce système jusqu’au bout : il faisoit des sacrifices à lui-même. > 25 1546* (Ô23. II, f°231). — Cette coutume (de se