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Ceux-ci faisoient comme Hercule et Thésée ; ceux-là, comme firent depuis Philippe et Alexandre. Chose merveilleuse ! il n’y avoit pas plus d’ambition à Sparte qu’à Capoue, qu’à Crotone, qu’à Sybaris.

1. Je le mettrai dans les Romains. — Je l’ai mis. T. 11. 29

1516* (1943. III, f’ 158). — La Grèce, du côté des b terres, étoit d’une force invincible. Il falloit passer deux chaînes de montagnes, qui vont d’une mer à l’autre. Elle étoit invincible pour les Perses : car, ces montagnes une fois passées, ils se trouvoient dans un pays très fort d’assiette, entre ces montagnes et 1o l’isthme de (sic) Peloponèse, qu’ils ne pouvoient passer ; avec des (sic) petites armées, ils ne pouvoient pas conquérir ; avec des (sic) grandes armées, ils le pouvoient moins encore.

1517* (1944. III, f° 159). — La Grèce étoit invin-15 cible pour les Perses : avec de petites armées, ils ne pouvoient pas conquérir ; avec de grandes armées, ils le pouvoient encore moins. Il falloit qu’ils passassent les Thermopyles, qui séparoient la Phocide et la Locride de la Thessalie. Il falloit qu’ils 2o passassent la chaîne de montagnes qui séparoit la Thessalie de la Macédoine. Après quoi, il falloit vivre dans les pays qui sont entre ces montagnes et l’isthme de Corinthe, lesquels sont très bornés.

1518* (37.I, p. 41). — Les Grecs avoient un grand 25 talent pour se faire valoir. Il n’y avoit rien de bien merveilleux dans la guerre contre Xerxès. Ce prince fait bâtir un pont de bateaux sur l’Hellespont : chose