Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t2, 1901.djvu/189

Cette page n’a pas encore été corrigée

longtemps. L’idée du séjour de Paris attaque d’abord l’esprit de nos jeunes gens. Après la bataille de Turin, l’impatience du retour (je ne dis pas de nos petits maîtres, mais de nos généraux) ne nous fit-elle pas retirer en France et perdre l’Italie ? 5

1393(354. I, p. 345).— L’indiscrétion des François dans les insultes faites à l’honneur des maris italiens leur a fait perdre le Royaume de Naples, celui de Sicile, le Milanois, et quelques uns de ces états plusieurs fois. Ils les ont égorgés en Sicile ; ils se sont 1o révoltés ailleurs ; et, dans le temps que ces peuples étoient le plus las des François, les François ne l’étoient pas moins d’eux, par la rage de retourner en France.

1394(474. I, p. 401).— Les François travaillent 1i’ pour amasser et dépenser soudain. « Il semble, disois-je, qu’ils ayent une main avare et une autre prodigue. » Ils sont, en même temps, Milanois et Florentins.

1395 (r 164. II, f°81).—Je disois en Italie : * Les 2o François sont avares et prodigues ; ils sont florentins

et milanois tout à la fois. »

1396 (97. I, p. 88). — Mauvaise foi des François, puisqu’ils ont tant de juges pour la réprimer.

1397 *(43.I, p. 48). — Ce que c’est que les choses *5 qui font chez nous les distinctions les plus person