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1287(858. I, p. 544). — Je disois sur une querelle avec un prince du sang : «Dès qu’un prince du sang prétend être offensé, il l’est. >

1288(15.I, p. 7).— Un courtisan est semblable à 5 ces plantes faites pour ramper, qui s’attachent à tout ce qu’elles trouvent.

1289 (1o65. II, f°65 v°).— Contades, bas courtisan même à la mort. N’écrivit-il pas au Cardinal qu’il étoit content de mourir pour ne voir pas la fin d’un

1o ministre comme lui ? Il étoit courtisan par la force de la nature, ou il croyoit réchapper.

1290 (1369. II, f° 19G v°). — Je disois à un homme : « Eh ! fi donc ! Vous avez des sentiments aussi bas qu’un homme de qualité. »

15 1291(1575.II, f°454 Vo).— Les grands en France : il faut toujours qu’ils soyent nos valets ou nos maîtres.

1292(2o8o. III, f°343v°). — Je disois des gens de la Cour : « Il est impossible de les enrichir et de les ruiner. »

IO 1293 (1329. II, f° 185 v°). — La Cour, lieu où chacun croit être un personnage.

1294(222 2. III, f°465).— Il n’y arien qui approche de l’ignorance des gens de la cour de France que celle des ecclésiastiques d’Italie.