XIII. CONDITIONS ET PROFESSIONS.
1281 (1361. II, f° 195 v°). —Je disois : « Les princes s’ennuyent de tout ce qui nous divertit, et se divertissent de tout ce qui nous ennuye. >
1282 (1980. III, f° 279 v°). — Tous les princes s’en- 5 nuyent : une preuve de cela, c’est qu’ils vont à la chasse.
1283 (1626. II, f° 493). — Les princes sont si fort environnés du cercle de leurs courtisans, qui leur dérobent tout et leur ôtent la vue de tout, que celui 1o qui viendroit à voir clair seroit comme Descartes, qui sortit des ténèbres de la vieille philosophie.
1284(2131. III, f° 35o v°). — Je pense que les roix sont malheureux parce qu’ils ne peuvent faire leur cour : car il me semble que le goût des grands est 15 plutôt de la faire que de la recevoir.
1285 (2111. III, f° 349 v°). — J’ai vu un temps où le métier de prince du sang, qui prévenoit autrefois si favorablement, étoit si décrié qu’il falloit avoir plus de mérite qu’un autre pour paroître en avoir. »o
1286(2138. III, f° 351). —En France, un prince du sang n’est qu’un Dieu d’Épicure.