donnoit de grandes distinctions et de grands avantages. Aujourd’hui, tous les visages sont les mêmes. Idem, depuis qu’on ne met plus de corps pour leur taille.
1272 (1on. II, f° 37). — Autrefois, les femmes 3 étoient belles ; aujourd’hui, elles sont jolies. Elles étoient contraintes dans leurs manières ; peu de société ; ne songeoient qu’à leur teint ; n’osoient montrer le nez, de peur de gâter leur teint, qui les tenoit en servitude ; des lavements continuels. Cette 1o perpétuelle attention rétrécissoit leur esprit. Les romans de ces temps-là nous peignent toujours la beauté, la majesté, un nez aquilin, de grands yeux ; ils ne peignent pas les grâces. Aujourd’hui, on ne peut pas reprocher à nos femmes qu’elles n’ayent 15 une grande liberté dans l’esprit, les manières et les mœurs.
1273(802. I, p. 515). — Les femmes obtiennent mieux les grâces de la Cour que les hommes ; les princesses, plus que les princes. C’est qu’elles n’en- 2o tendent jamais les raisons qu’on leur donne du refus ; elles reviennent donc toujours à la charge et lassent.
1274(849. I, p. 541). — Sans la v , les honnêtes
femmes seroient perdues : tout le monde prendroit
des courtisanes. C’est donc la v qui produit la 25
galanterie.
1275* (1413. II, f ° 2o3 v°). — Autrefois que la physique