1148 (594. I, f° 446 v°). — La dévotion est une croyance qu’on vaut mieux qu’un autre.
1149(14o5. II, f° 2o3). — J’appelle la dévotion : une maladie du corps, qui donne à l’âme une folie 5 dont le caractère est d’être la plus incurable de toutes.
1150 (1140. II, 1° 78 v°). — La dévotion trouve pour faire une mauvaise action des raisons qu’un simple honnête homme ne sauroit trouver.
1o 1151 (431. I, p. 384). — Saint Cyrille, dans une lettre, parle des acclamations du peuple d’Éphèse, lorsqu’il apprit que le concile avoit déclaré la Vierge mère de Dieu. «Tout le peuple, dit-il, étoit aux portes. Tout le monde, lorsqu’on nous vit, alloit au
15 devant de nous, nous remercioit, nous félicitoit,
nous bénissoit, » — Le peuple est toujours ravi
d’augmenter le culte et toujours porté vers ces sortes de dévotions, et, si on le laissoit faire, il iroit toujours plus loin.
2o 1152* (1969. III, f° 277). — La dévotion a des côtés favoris. La duchesse de Brissac, étant au sermon, dit à la personne qui étoit auprès d’elle : « Si l’on prêche sur la Madeleine, vous me réveillerez. Si l’on prêche sur la nécessité du salut, vous me laisserez
’b dormir. >
1153 (727. I, p. 487). — Souvent ceux qui sont sans